Auteur : Mathieu Guibé
Editeur : Editions du Chat Noir
Nombre de pages : 224
Histoire : L’existence des vampires n’est plus un secret pour personne. Alors que le tout Hollywood les décrit comme les amants du siècle, notre bon vieux gouvernement des Etats-Unis a tranché. Chaque rejeton aux dents longues se verra proposer un choix : se référencer auprès des autorités et survivre comme un animal en cage ou rester libre et se faire traquer par des chasseurs de primes rémunérés par l’état. Perso, je préfère la deuxième solution. C’est beaucoup plus lucratif pour mes finances depuis que j’ai hérité de l’entreprise familiale. Le problème, c’est qu’à 17 ans, je suis encore enchainée au lycée et je dois concilier cours de math et exécutions sommaires. D’aucuns diront que j’ai la fâcheuse tendance à ramener plus de boulot au bahut que je ne rapporte de devoirs à la maison. C’est pas faux. Alors voyez-vous, quand on doit gérer tous ces vampires attirés par le miasme hormonal émanant de mon école et qu’en plus, on s’appelle Elvira, la vie n’est pas simple. Une ado qui se plaint de son calvaire quotidien ? Rien de neuf à l’horizon, me direz-vous. Mais croyez-moi, je sais garder les pieds sur terre. Ma vie aurait pu être bien pire : j’aurais pu être un de ces monstres et me retrouver du mauvais côté de mon pieu.
Mon Avis : ★★★☆☆. Cela faisait un moment que j’avais ce roman dans ma PAL puisque je l’avais acheté au dernier SLPJ qui a eu lieu… J’attendais d’être dans le mood pour me lancer et mon isolement covid m’a aidé pour cela. Je me suis dit que rire un peu ne ferait pas de mal et je dois dire que Elvira tient ses promesses. J’ai beaucoup aimé les vannes lancées par Elvira qui n’a sacrément pas la langue dans sa poche. Cette dernière a perdu son père et pris sa place dans la chasse aux vampires. Elle fait ça toute seule et c’est pas forcément simple. Finalement, elle va se faire des amis (même si au début elle ne les considère pas du tout comme cela) qui vont l’aider dans sa quête. C’est bourré d’humour sous fond de culture geek de mon enfance, j’adore. Difficile de rester insensible à ses petits clins d’œil, ces réparties cinglantes le tout mixé avec une bonne dose de sang ! Cette équipe de bras cassé est plutôt efficace. L’intrigue sur Jericho est ouverte avec ce premier tome, on se demande clairement ce qui s’est passé. En tout cas, c’est vraiment bien écrit, ça se lit très facilement, ça se dévore très vite. L’histoire en elle-même nous rappelle d’autres séries du genre, c’est très stéréotypé mais c’est voulu aussi. J’ai trouvé que tout allait un peu trop vite sachant que le roman est finalement assez court. J’ai hâte de découvrir la suite en tout cas.
En résumé, Elvira Time 1 Dead Time m’a fait rire, les références à Buffy et à la culture geek n’y sont pas pour rien. Il m’a manqué un petit quelque chose pour me passionner vraiment, on sent qu’il y a pas mal de choses à découvrir encore donc je me doute que j’arriverais à être surprise sur le reste de la saga vu que les bases sont désormais posées.