Ubisoft Bordeaux a donné vie à Assassin’s Creed Mirage, célébrant ainsi les quinze ans de la franchise. Ce retour aux sources dans le Moyen-Orient met en lumière des éléments familiers des premiers opus d’Assassin’s Creed, avec des influences notables d’Assassin’s Creed Unity. L’action se déroule à Bagdad, une ville magnifiquement détaillée, vivante, et offrant un terrain propice au parkour fluide, rappelant Unity.
Le gameplay s’articule autour des trois piliers de la série : l’infiltration, l’assassinat, et le parkour. Mirage propose des mécaniques familières, telles que les missions Black Box, l’aigle de reconnaissance, l’arc de compétences, et d’autres outils issus d’Unity. Toutefois, le jeu introduit la Concentration d’Assassin en tant que nouveauté optionnelle.
L’approche permissive de Mirage permet aux joueurs de choisir leur style de jeu, que ce soit dans l’infiltration, les améliorations d’outils, ou les opportunités d’infiltration variées. Le jeu encourage l’investigation et offre une expérience immersive, bien que parfois il puisse sembler guider excessivement le joueur.
Malgré la splendeur de Bagdad, des compromis techniques sont perceptibles, notamment sur les visages des personnages. La durée de vie du jeu est plus courte que celle de ses prédécesseurs, avec une histoire conclue en une quinzaine d’heures. Les Récits de Bagdad, bien que plongeant dans le lore, s’apparentent davantage à des événements qu’à de véritables quêtes secondaires.
15/20.
L’histoire de Basim, le protagoniste, se démarque par sa complexité et son intérêt croissant. Mirage réussit à captiver malgré quelques lacunes techniques, et l’histoire rappelle celle d’Ezio, offrant une dimension plus universelle et personnelle. La diversité des personnages et des options de doublage, ainsi que la facilité d’accessibilité avec trois niveaux de difficulté, contribuent à rendre Mirage solide et fidèle au credo d’Assassin’s Creed. Bien que son classicisme puisse en laisser certains sur le côté, le titre remplit ses promesses et offre une expérience solide. Toutefois, même si je l’ai platiné, je dois dire qu’il ne m’a pas emballé plus que cela. J’ai été assez déçue par son histoire et je me suis souvent ennuyée.