Longuement attendu par les amateurs du genre, Tekken arrive enfin sur les consoles Next-Gen. Pas exempt de défauts, le “poing d’acier” rappelle tout de même que dans sa catégorie, il fait plus office de leader que de challenger. Ready? FIGHT!
Tel père, tel fist
On a pas tous les jours 23 ans ! Et lorsque vous êtes une franchise de jeux vidéo comme Tekken, ça relève de l’exploit. Tout le monde n’a pas connu la franchise à ses débuts sur la première Playstation. Dès son premier opus, Tekken pose les bases de ce qui restera sa marque de fabrique : 4 membres = 4 boutons. Pied droit, pied gauche, poing droit, poing gauche. Simple non ? Pas toujours…
Tout ça, Bandai Namco l’a bien compris ! Tekken 7 propose donc un mode histoire qui réexplique dans les grandes lignes l’histoire de la franchise. Toujours dans un esprit de (re)découverte de la saga, il facilite également la prise en main pour les débutants sans jamais enlever la profondeur et la complexité adulée des connaisseurs.
I know Kung-Fu
Un peu comme le roi qu’il est, Tekken s’assume complètement en jeu de baston. Oui le mode histoire est assez court et les modes solos basiques, mais ce n’est pas ce que l’on attend de ce type de divertissement.
Avec 36 personnages jouables (sans compter les DLC sortis ou à venir), vous n’aurez que l’embarras du choix. Un choix réel puisque les styles de combat différent réellement d’un combattant à l’autre. Avec une mention spéciale pour Akuma/Gouki, en provenance directe de Street Fighter.
Cerise sur le gâteau, vos gains en jeu (en monnaie virtuelle), vous permettent de vous procurer vêtements et accessoires pour customiser vos champion(ne)s.
Now loading…
Le jeu souffre toutefois d’un défaut majeur qui gâche parfois un peu l’ambiance : les temps de chargement. Entre 15 et 30 secondes entre chaque combat, c’est beaucoup trop long. On parle ici de charger deux personnages en 3D et un décor, pas tout un environnement open world. Difficile à comprendre. Car graphiquement le jeu est d’ailleurs assez quelconque. Sorti en arcade en 2015, il ne fait pas honneur aux capacités des consoles nouvelles générations.
Tout miser sur la mise en scène
Là où Tekken fait particulièrement fort, c’est dans la modélisation dynamique des impacts. Contres ou autres coups portés simultanément sont modélisés via des effets visuels très réussis qui donne une intensité particulière aux combat et contribue à une ambiance unique. Parmi les nouveautés les plus marquantes de ce septième opus, on note la possibilité de réaliser sous certaines conditions une “rage” en appuyant seulement sur 1 bouton. Celle-ci déclenche alors un combo spécial qui fait perdre une grande partie de sa vie à l’adversaire.
Au nom du poing, du fist et du sain d’esprit
Si Tekken 7 semble ne pas prendre beaucoup de risques tant au niveau des modes de jeux proposés que des à côtés, c’est pour mieux nous rappeler qu’une grande licence n’a pas besoin de ça pour donner un grand jeu. Solide sur ses acquis, Tekken 7 s’impose sans trop de difficultés comme l’un des leaders dans sa catégorie et parvient même à s’ouvrir progressivement aux novices.