[XBOX ONE] Test : Ghost Recon Wildlands : retour sur une bêta prometteuse

Début février, Ubisoft a permi à de très nombreux joueur d’accéder à la bêta du prochain volet de sa licence Ghost Recon. Avec Wildlands, l’éditeur cherche à faire sortir de l’ombre une licence méconnue du grand public. Un pari en passe d’être réussi.

Ce test a été effectué à partir de la version bêta du jeu. La version finale apportera probablement des améliorations à certains éléments évoqués ci-dessous.

Les fantômes, ça n’existe pas

Je dois vous l’avouer, je n’avais jamais trop prêté attention à cette licence d’Ubisoft. Parfois déçu par Splinter Cell, pas toujours convaincu par Rainbow Six, Ghost Recon ne me semblait pas ma tasse de thé. C’est assez par hasard que je suis tombé sur une vidéo de gameplay de ce nouvel opus. Ca a été le déclic !

Un monde ouvert, de l’infiltration, de l’action, une équipe à qui donner des ordres, des véhicules… il ne m’en fallait pas plus pour tomber sous le charme et attendre avec impatience de pouvoir explorer Wildlands.

Et qui c’est qu’on appelle ? Ghost Recon !

Le scénario du jeu est plutôt simple mais efficace : faire tomber un cartel de la drogue en Bolivie. Pour y arriver, vous devez neutraliser progressivement les têtes de chaque branche de l’organisation. Rien de plus facile pour l’équipe d’intervention spéciale des Ghost !

Après avoir définit les traits de votre personnage, vous rentrez dans le vif du sujet pour découvrir les mécanismes du jeu. Même en solo, vous êtes en permanence accompagné de 3 équipiers qui sont sous vos ordres. Vous pouvez décider à tout moment de faire équipe avec d’autres joueurs pour continuer vos missions à 4.

De là-haut je vois ma maison !

La première impression est à couper le souffle. Les paysages sont tout bonnement splendides et l’ambiance sonore vous scotche à votre canapé (surtout si vous êtes équipé d’un home cinéma). Certains mouvements des personnages semblent un peu raides mais le tout reste vraiment fluide et convaincant.

Tu me vois, tu me vois pas

Côté gameplay, on trouve vite ses marques et quelques missions suffisent pour se sentir vraiment à l’aise. Très vite, le drone devient votre cinquième homme et l’on s’habitue facilement à demander à ses coéquipiers à éliminer une cible. En solo, vous pourrez passer la plupart des missions sans tirer vous-même un coup de feu, juste en demandant à vos camarades de le faire.

Le jeu est résolument tourné vers l’infiltration. Tenter un passage en force est pratiquement impossible, surtout avec l’arsenal de départ. Votre progression vous permet de débloquer de nouvelles compétences, des armes, améliorer votre drône, etc.

Il descend de la montagne à cheval

Dans Ghost Recon, vous pouvez traverser la carte à pied, en moto, en voiture, en hélico et, paraît-il, en avion (je n’en ai pas trouvé pour ma part). Le pilotage est assez agréable mais la solidité des véhicules est largement exagérée. Foncer à pleine vitesse dans un mur abimera à peine votre voiture ou ne vous fera pas chuter de moto. On se retrouve ainsi à vite abuser de cette souplesse en traversant forêt et montagne de façon complètement irréaliste. Paradoxalement, le pilotage d’hélicoptère est quant à lui un vrai calvaire. On a toute la peine du monde à se déplacer, oscillant entre surplace et risques de crash.

Metal Ghost Solid

Difficile de ne pas comparer Ghost Recon Wildlands à Metal Gear Solid : The Phantom Pain. Pour le peu que j’en ai vu, GRW est plus sérieux, moins décalé que son homologue japonais et c’est à la fois sa force et son défaut. Dans l’open world bolivien, vous ne risquez pas de croiser des soldats zombifiés ou des tanks lanceurs de missiles nucléaires. On l’en remercie pour ça. 

3, 2, 1… Ghost !

GRW est un formidable jeu de guerre et d’infiltration qui ne demande qu’à être exploré en long, en large et en travers. Cette bêta donne terriblement l’eau à la bouche et pose les bases d’un jeu et du renouveau d’une licence qui s’annonce des plus prometteuses ! Si le jeu souffre quelques défauts mineurs, on peut espérer qu’Ubisoft procèdera à leur correction. Pour ma part, j’attends avec impatience le 7 mars prochain pour retourner en Bolivie avec mon équipe et vous en dire plus !

Ma note : 17/20.

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