Auteur : Ali Hazelwood
Editeur : Hauteville
Nombre de pages : 413 pages
Histoire : En pratique, Elsie sort avec Greg. Enfin, c’est ce qu’ils font croire. Le soir, pour arrondir ses fins de mois, Elsie loue ses services de fausse petite amie idéale. Et le jour, elle trime dans les amphis et croule sous les copies d’étudiants dont la grand-mère vient encore de mourir. Son rêve de toujours ? Être chercheuse titulaire ! Alors quand le département de physique du MIT ouvre un poste, Elsie ne perd pas une seconde. Seul accroc : Jack Smith, l’un des recruteurs (et, accessoirement, un brillant scientifique aussi arrogant que sexy), est prêt à tout pour placer son propre poulain… Mais rien ne se mettra entre elle et ce poste, même pas ses biceps à défier les lois de la gravité. En théorie, tout devrait bien se passer, non ?
Mon Avis : ★★★★☆. Ali Hazelwood revient en force avec Love, Theoretically, un roman qui confirme sa place de choix dans le cœur des amateurs de romances scientifiques. Ce nouvel opus se déroule, comme à son habitude, dans le monde fascinant des sciences, où les héros sont brillants mais marqués par des blessures personnelles. Jack traîne un trauma d’enfance, tandis qu’Elsie souffre d’un manque de confiance en elle et de diabète, ajoutant une touche de réalisme à son personnage.
L’une des forces d’Hazelwood réside dans sa capacité à créer des personnages incroyablement attachants. Malgré un schéma narratif récurrent – une héroïne persuadée que le héros la méprise, mais finalement, il s’agit du contraire – l’autrice parvient à maintenir l’intérêt grâce à une écriture vivante et des protagonistes complexes. La relation entre Elsie, vacataire en physique, et Jack, un homme mystérieux et fascinant, est captivante. Leur dynamique évolue progressivement, passant des piques initiales à des taquineries pleines de tendresse.
Le cadre universitaire et scientifique est un terrain fertile pour Hazelwood, qui utilise ce milieu pour aborder des thématiques actuelles telles que la précarité et les inégalités. Elsie, en tant que doctoresse en physique cherchant désespérément un financement pour ses recherches, incarne les défis auxquels sont confrontés de nombreux jeunes chercheurs aujourd’hui. Cette dimension donne une profondeur supplémentaire au récit, rendant la romance encore plus immersive.
Cependant, certains aspects peuvent laisser les lecteurs partagés. Si la répétition du schéma narratif peut sembler redondante, elle est aussi ce qui fait le charme des romans d’Hazelwood pour de nombreux fans. La présence de scènes de sexe explicites pourrait déplaire à ceux qui préfèrent une romance plus soft, mais elles ajoutent aussi une dimension de passion et d’authenticité à la relation entre Elsie et Jack.
Jack, le héros de cette histoire, est un personnage qui pourrait faire rêver n’importe quel lecteur. Il incarne un “green flag” absolu – intelligent, beau, attentionné et soutenant. Sa capacité à aider Elsie à retrouver confiance en elle et à être elle-même est admirable et touchante. Leur relation est saine, évolutive et extrêmement attendrissante.
Malgré quelques critiques mineures, Love, Theoretically reste une lecture délicieuse. Le clin d’œil aux personnages d’Adam et Olive de The Love Hypothesis ainsi que les références à d’autres œuvres d’Hazelwood apportent une continuité et un plaisir supplémentaire aux fidèles de l’autrice.
En résumé, Ali Hazelwood offre une fois de plus une romance captivante et réconfortante. Ses personnages attachants, son humour et son exploration réaliste du monde scientifique font de Love, Theoretically une lecture incontournable pour les amateurs de romance moderne. Hazelwood continue de prouver qu’elle est une maîtresse dans l’art de combiner sciences et sentiments, offrant des récits qui touchent le cœur tout en stimulant l’esprit.
