[Lecture] My Dear F***ing Prince

Auteur : Casey McQuiston
Editeur : Lumen
Nombre de pages : 600

Histoire : Que se passerait-il si le fils de la présidente des États-Unis et le prince d’Angleterre devenaient… beaucoup plus que des amis ?

Quand sa mère a été élue présidente des États-Unis, Alex Claremont-Diaz s’est aussitôt retrouvé propulsé au rang de prince de la nation. Charismatique, intelligent, charmeur… son potentiel de séduction auprès des millennials est un atout majeur aux yeux de la Maison-Blanche. Seul problème : Alex est l’ennemi personnel du vrai prince, Henry – celui dont la grand-mère règne de l’autre côté de l’Atlantique. Et, quand la presse met la main sur la photo d’une altercation entre les deux jeunes gens, les relations anglo-américaines s’enveniment… en pleine campagne de la présidente pour sa réélection !
Chefs de famille et chefs d’État – assistés d’une armée de conseillers aux abois – échafaudent à la hâte un stratagème pour réparer cet incident diplomatique : les deux rivaux sont donc contraints de feindre la réconciliation à longueur de mises en scène sur les réseaux sociaux. Mais cette fausse amitié ne tarde pas à se faire plus problématique que tout ce qu’ils auraient pu imaginer. Un secret bien gardé qui, s’il était révélé à la face du monde, pourrait faire dérailler la campagne de la présidente et compromettre l’image soigneusement lisse de la famille royale…
Ils sont ennemis jurés depuis des années… Mais que se passerait-il si le fils de la présidente des États-Unis et le prince d’Angleterre devenaient tout à coup beaucoup plus que des amis ? Cauchemar d’attachés de presse, interrogations, parfois intimes, sur l’identité, la notoriété et l’ouverture d’esprit de l’opinion publique comme du système médiatique… ce roman à la fois brillant, subtil et incandescent vous donnera tout simplement envie de retomber amoureux.

Mon Avis : ★★★. Je tiens tout d’abord à remercier Lumen pour l’envoi de ce roman. Je ne suis pas toujours très fan de ce genre de lecture tournée vers le boys love mais je n’ai rien contre entendons nous là ! Ca me parle moins forcément mais je n’y suis pas insensible non plus surtout quand c’est écrit avec justesse et que c’est mignon comme ça l’est dans ce roman. J’ai trouvé le prince Henry extrêmement touchant, j’ai aimé Alex aussi dans ce qu’il est, ce qu’il prône, sa foi en la politique mais ce que je n’ai pas aimé c’est son comportement parfois trop extravagant et surtout un peu vulgaire. Je comprends la démarche de l’autrice qui je pense a voulu montrer et appuyer les différences entre les deux héros aussi bien dans leur caractère que leur mode de vie.

Ce qui m’a touché dans le personnage d’Henry c’est son mal être, le fait de ne pas pouvoir se montrer tel qu’il est parce que sa famille ne le tolèrerait pas de part son rang. Le fait de devoir se cacher mais aussi jouer un rôle et surtout sortir avec des filles pour faire croire qu’il est un garçon comme les autres. C’est triste et malheureusement je suis sure que c’est déjà arriver. Quand à Alex, lui, il vit que pour la politique, il pense en faire son métier, il soutient sa mère à 200% et il a peur de faire une boulette et qu’elle ne regagne pas les élections. Il est prêt à passer des heures au boulot pour se faire son trou. Quand ses deux personnages se rencontrent tout change dans leur vie. Alex fait le voyage à contre cœur, il apprend à connaître Henry pour découvrir quelqu’un différent de l’image qu’il s’en était fait et commence alors une romance mignonne, touchante. J’ai beaucoup aimé leurs différents échanges, les paroles qui se délient au fur et à mesure, le soutien autour d’eux et de leur proche. La peur aussi de se dévoiler, de se dire que tout peut changer, la peur du regard des autres. C’est aussi un livre très intérressant du point de vue politique avec les campagnes électorales américaines ce que ça engendre, les enjeux des différents états ou encore les magouilles. L’autrice prône l’acceptation de soi également, ce qui est le plus dur pour de jeunes adultes, la peur de l’inconnu, de se dire qu’on ne les comprendra pas. J’ai trouvé que le discours était très fort et tout est bien mené pour faire passer des messages forts qui malheureusement doivent encore passer aujourd’hui pour que les gens réussissent à comprendre que l’amour est universel et n’a pas de barrière aussi bien de nationalité, de sexe, d’âge, de statut !

En résumé, My Dear F***ing Prince est un excellent roman. J’ai aimé le pitch de départ qui pourrait très bien être arriver. Et pourquoi pas ? C’est un roman qui prône la tolérance, une hymne à l’amour mais aussi à l’amitié forte, au soutien familial en cas de coup dur. C’est un bel exemple que beaucoup devrait suivre. Le pire c’est que je ne suis pas sure que tout se passerait aussi bien à la fin si tel était réellement le cas mais c’est ce qui est beau dans cette lecture qui ouvre au dialogue, qui ouvre à l’ouverture d’esprit. Un roman que je ne peux que vous conseiller qui vient de sortir dans votre librairie préférée !

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2 Comments

  1. Severine

    Bonjour, j’ai vu sur la couverture que le livre était à partir de 16ans
    Certaines scènes sont-elles choquantes ou trop explicites pour une ado de 15 ans ?

    • Bonjour, Oui ça l’est quand même beaucoup après il y a des étoiles pour que ça se voit et qu’on ne les lise pas si on ne se sent pas capable.

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