[Lecture] La vie ne se danse jamais seul : Très belle lecture

Auteur : Marie Jourdinaud
Editeur : L’Archipel
Nombre de pages : 400

Histoire : Suzanne et Thaïs sont deux sœurs dont les chemins se sont séparés très tôt. Suzanne est la gardienne de l’histoire familiale, tandis que Thaïs a embrassé ses rêves de gloire à l’Opéra. Mais la vie va les réunir et les mettre toutes deux devant des choix. Se dressant sur une île bretonne, la Kea est une maison qui a abrité les jours heureux d’une famille unie. Au fil des années, ses pierres se sont érodées, et le foyer s’est disloqué.
Il ne reste entre ses murs que la fille cadette, Susanne, et son enfant, Clara. L’autre sœur, Thaïs, est partie depuis longtemps vivre ses rêves de danseuse étoile à Paris. Le jour où l’Opéra contraint Thaïs à quitter la scène en prenant des vacances forcées, elle décide de revenir dans la demeure de son enfance. Mais vingt ans de rancœurs devront être dénoués, et la passion de sa nièce pour la danse, tempérée. Les deux sœurs se retrouvent face à face jusqu’à ce que les fatalités de la vie les rattrapent…

Mon Avis : ★★★. Je tiens à remercier L’Archipel pour l’envoi de ce roman. J’avais beaucoup aimé Comme des éclats de toi et j’avais hâte de découvrir ce nouveau roman de Marie Jourdinaud.

L’histoire se déroule autour de deux sœurs, Thaïs et Susanne, dont les relations complexes reflètent la complexité des liens familiaux. La maison familiale, ancrée dans le passé et les souvenirs d’enfance, devient un personnage à part entière, témoin des moments heureux et des doutes qui envahissent la vie des protagonistes. L’auteure nous guide à travers leurs expériences, leurs réflexions et leurs interactions, nous offrant une perspective intime sur la résilience humaine.

La danse classique, un élément central du roman, est dépeinte dans toute sa splendeur et sa dureté. L’auteure parvient à dévoiler les côtés sombres et lumineux de ce monde, soulignant les sacrifices nécessaires pour réussir, tout en dévoilant la beauté libératrice de l’expression corporelle. Cette dualité reflète les thèmes plus larges du livre : l’équilibre entre passion et sacrifice, et la recherche du bonheur authentique.

L’alternance entre les points de vue de Thaïs, Susanne et Clara donne une profondeur et une richesse au récit. Les personnages évoluent de manière crédible, remettant en question leurs croyances, guérissant les blessures du passé et s’ouvrant à de nouvelles perspectives. Les relations familiales, autrefois fissurées, se reconstruisent progressivement, offrant une lueur d’espoir et d’optimisme à l’histoire.

En résumé, La vie ne se danse jamais seul offre une expérience de lecture émotionnelle et captivante. Avec une plume qui danse entre légèreté et profondeur, l’auteure explore les thèmes de la famille, du deuil, du pardon et des rêves avec une sensibilité remarquable. Les personnages attachants et le décor évocateur ajoutent une dimension viscérale à l’histoire. C’est une invitation à découvrir les joies et les défis de la vie à travers un très bon style d’écriture. Une excellente lecture !

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