C’est donc sans Paul Walker que la franchise Fast & Furious revient en trombe. Au programme : familles déchirées, recomposées, réunifiées et une grosse dose d’action invraisemblable. Laissez votre cerveau au vestiaire, vous n’en aurez pas besoin.
Synopsis : Maintenant que Dom et Letty sont en lune de miel, que Brian et Mia se sont rangés et que le reste de l’équipe a été disculpé, la bande de globetrotteurs retrouve un semblant de vie normale. Mais quand une mystérieuse femme entraîne Dom dans le monde de la criminalité, ce dernier ne pourra éviter de trahir ses proches qui vont faire face à des épreuves qu’ils n’avaient jamais rencontrées jusqu’alors.
Rapide & Furieux Huit
Fast & Furious 8 n’est pas en course pour la palme d’or au festival de Cannes, et c’est tant mieux. Pendant un peu plus de 2h, le film s’assume pleinement pour ce qu’il est : un divertissement à gros budget plein d’auto-dérision. C’est bien là tout ce qu’on lui demande ! Le scénario est simple sans être trop prévisible et les scènes d’action repoussent toujours les limites de l’impossible.
Femmes au volant, hommes désolants
Malgré ses qualités de blockbuster, le film cultive les paradoxes. Si les personnages féminins y jouent un rôle important et sont loin du cliché de la princesse à sauver, certains plans ne se privent pas de montrer quelques derrières sous une approche frôlant la coloscopie.
Dans le même registre, les personnages masculins débordent de testostérone et feraient passer n’importe quelle séance de muscu pour une dinette à la maternelle. Mais l’honneur est sauf, car ces montagnes de muscles se révèlent toujours n’être que de gros nounours. Ouf !
8, 9, 10, cueillir des cerises
Malgré les défauts inhérents à ce type de divertissement, Fast & Furious 8 nous fait passer un bon moment en compagnie de nos fous du volant. On ne peut désormais qu’attendre avec impatience les deux prochains opus de la franchise à moins que The Rock et Jason Statham finissent par se fritter dans un spin-off !
Ahaha j’ai bcp aimé cette phrase” certains plans ne se privent pas de montrer quelques derrières sous une approche frôlant la coloscopie.”
Ça sera sans moi mais au moins il s’assume !
Oui, il reste encore quelques scènes de femmes-potiches qui n’apportent rien. Mais le coup du gros balaise qui doit passer plus de temps à la muscu qu’à faire les devoirs avec ses gosses, ça n’est pas mal non plus. -_-