[PS5] Test de Star Wars Outlaws

Star Wars Outlaws est-il le jeu vidéo le plus immersif de la saga jamais créé ? Si vous êtes fan de l’univers de George Lucas, difficile de répondre autrement que par l’affirmative. Après le succès d’EA avec Star Wars Jedi: Fallen Order et Survivor, Ubisoft et Massive Entertainment proposent leur propre vision de la galaxie lointaine, très lointaine. Fini les Jedi et les sabres laser : place aux contrebandiers, aux chasseurs de primes et au crime organisé. Une promesse alléchante qui se concrétise enfin avec Outlaws.

Une histoire au cœur de la pègre

L’aventure prend place entre L’Empire contre-attaque et Le Retour du Jedi. On y incarne Kay Vess, une orpheline des rues de Canto Bight qui rêve de liberté. Avec son adorable compagnon Nix et le droïde commando ND-5, elle se retrouve embarquée dans un casse intergalactique pour échapper au syndicat du crime Zerek Besh.

Le scénario, très inspiré des films de braquage, reste assez classique et prévisible, mais il fonctionne grâce à son casting attachant et ses dialogues bien écrits. Les apparitions de personnages connus de la saga, toujours justifiées, apportent un vrai plus sans tomber dans le fan service gratuit.

Une immersion sans précédent

C’est sur l’ambiance que Star Wars Outlaws fait la différence. Massive réussit à recréer l’atmosphère de la trilogie originale comme jamais auparavant :

  • Les cantinas crasseuses grouillent de vie et rappellent immédiatement Mos Eisley.
  • Les villes et spatioports respirent l’authenticité, avec une architecture crédible et des PNJ vivants.
  • Les transitions cinématographiques, le sound design et même les bandes noires façon cinémascope renforcent le côté filmique.

On s’émerveille régulièrement, que ce soit lors d’un atterrissage en vaisseau, en sillonnant les plaines de Toshara sur un speeder ou en observant un coucher de soleil sur Tatooine. Visuellement, la direction artistique impressionne, même si certaines faiblesses techniques (animations faciales rigides, pop-in, bugs divers) viennent ternir un tableau presque parfait.

Un monde ouvert dense et vivant

Le jeu propose quatre planètes principales : Toshara, Akiva, Tatooine et Kijimi. Plutôt que la taille, Ubisoft a misé sur la densité et la variété. L’exploration se fait naturellement, sans carte saturée de points d’intérêt. Courses de speeder, caches de contrebandiers, contrats, mini-jeux (dont le fameux Sabacc), tout s’intègre de manière organique.

Le système de factions ajoute du piment : aider ou trahir les syndicats du crime change votre progression et peut même déclencher des embuscades de chasseurs de primes. C’est un vrai moteur de dynamisme qui colle parfaitement au thème du jeu.

Gameplay : classique mais efficace

Star Wars Outlaws mélange TPS, infiltration, exploration, phases spatiales et mini-jeux. On pense parfois à Uncharted, Red Dead Redemption ou The Division. Si l’ensemble reste classique et manque d’innovation, il est suffisamment varié pour captiver tout au long de l’aventure.

Quelques idées originales se démarquent, comme le système d’experts (qui remplace l’arbre de compétences traditionnel par des quêtes spécifiques) ou la petite touche metroidvania qui incite à revisiter certains lieux. Les combats manquent parfois de punch, mais l’infiltration avec l’aide de Nix et les choix d’approches offrent un minimum de liberté.

Verdict 16/20

Avec Star Wars Outlaws, Ubisoft signe l’un des jeux les plus immersifs de la saga. Si son gameplay reste sage et ses ambitions parfois freinées par la technique, l’authenticité de son univers, son atmosphère cinématographique et son casting attachant en font une réussite indéniable.

Star Wars Outlaws ne réinvente pas le jeu en monde ouvert, mais il réussit là où on l’attend le plus : nous plonger, manette en main, dans la galaxie de Star Wars comme jamais auparavant.

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