[Cinema] Alien Romulus : Retour aux sources !

Histoire : Alors qu’il entreprend des fouilles dans une station spatiale abandonnée, un groupe de jeunes voyageurs se retrouve confronté à la forme de vie la plus terrifiante de l’univers…

Mon Avis : 4/5. Alien : Romulus marque un véritable tournant dans la franchise emblématique, qui semblait s’enliser dans une série d’opus moins percutants depuis plusieurs décennies. Réalisé par Fede Álvarez, ce septième film de la série apporte un vent de fraîcheur tout en rendant hommage aux racines horrifiques et dystopiques qui ont fait le succès des premiers films.

Dès le premier plan, Álvarez plonge le spectateur dans une ambiance qui évoque immédiatement le chef-d’œuvre de Ridley Scott de 1979. L’utilisation habile de la technologie moderne permet d’améliorer l’expérience visuelle tout en restant fidèle à l’esthétique rétro-futuriste qui caractérise la saga. La caméra capte chaque détail, des couloirs sombres et oppressants aux mouvements fluides des créatures, rappelant les boyaux biomécaniques du Nostromo.

L’intrigue de Romulus se déroule vingt ans après les événements du premier Alien et met en scène un groupe de jeunes colons qui, en quête de liberté, se retrouvent piégés dans une station spatiale abandonnée. Álvarez parvient à créer un huis clos étouffant, jouant habilement avec l’angoisse et la tension, tout en exploitant la dynamique du groupe pour explorer des thèmes plus profonds, tels que le désespoir d’une jeunesse sacrifiée.

Là où Romulus brille particulièrement, c’est dans son traitement des créatures iconiques de la franchise. Les xénomorphes, toujours aussi terrifiants, sont filmés avec une intensité renouvelée, mettant en avant leur côté organique et dérangeant. L’aspect visuel, soutenu par la musique anxiogène de Benjamin Wallfisch, crée une atmosphère qui rappelle les meilleurs moments de la saga, tout en offrant de nouvelles perspectives horrifiques.

Cependant, malgré ces qualités indéniables, Romulus n’est pas sans défauts. Le film tombe parfois dans le piège du fan-service, avec des clins d’œil trop appuyés aux précédents opus, ce qui peut distraire plutôt que servir l’intrigue. De plus, certains thèmes, comme la maternité ou le libre arbitre, sont abordés mais restent sous-exploités, laissant un sentiment d’inachevé.

En conclusion, Alien : Romulus est une réussite majeure pour la franchise. Álvarez a su réinventer l’univers tout en respectant son héritage, offrant un film à la fois terrifiant et captivant. Si le scénario ne renouvelle pas entièrement les codes de la saga, il redonne vie à une franchise qui en avait grandement besoin. Les fans de la première heure, comme les nouveaux venus, y trouveront de quoi satisfaire leur soif d’horreur cosmique.

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