Troisième volet en un an de Voice of Cards, après The Isle of Dragon Roars et The Forsaken Maiden, The Beasts of Burden continue dans la lignée des précédents sauf que cette fois, on peut emprisonner les monstres dans les cartes et donc s’en créer des nouvelles. Ici c’est l’histoire d’une jeune fille, Alphée, qui a décidé de se venger des monstres après que ces derniers aient tués sa famille et perdu son foyer, elle s’associe à un garçon, qui l’a sauvé in extremis, et s’aventure dans l’inconnu. Jeu de cartes narratif de Yoko Taro, on rentre dans un conflit millénaire entre les monstres et les humains.
Voice of cards est un jeu de rôle japonais sous forme de cartes. D’ailleurs, je trouve cela sympa de se déplacer sur une map pleines de cartes de jeu, d’utiliser les cartes pour se battre ou encore les dialogue sous forme de cartes. Le concept est bien utilisé et plutôt bien réalisé. On incarne une équipe de 4 personnages, au début forcément on est moins il faudra rencontrer ces nouveaux co-équipiers. Chacun a ses capacités propres qu’il acquière au fur et à mesure qu’il monte de niveau, mais aussi son propre équipement et l’on choisit quelles sortes de cartes on veut lui attribuer. Les combats se déclenchent aléatoirement lorsque l’on se balade sur la carte et c’est du tour par tour pour les combats. A chaque tour de co-équipier, on gagne de gemmes qui permettent d’utiliser les pouvoirs des cartes attribuées aux personnages. Ces dernières vont de 1 à 6 en utilisation selon la puissance des cartes. Avec l’aventure, nous avons le droit à une bande son à la hauteur avec de sublimes musiques qui sonnent bien comme les RPG auxquels on a été habitué de jouer. On se prend au jeu d’essayer d’avoir un maximum de monstres en cartes et surtout les évolutions pour pouvoir avoir plus de points de dégâts ou en soin (selon les cartes).
Le jeu est plutôt ludique puisqu’on peut interagir avec les personnages, agir sur les pièges, et puis il y a les modifications du moyen de locomotion. Il y a quelques énigmes, quelques objets à récupérer, et puis surtout il y a la possibilité de capturer les monstres pour qu’ils deviennent des cartes. En fonction des butins récupérés, on peut aussi réussir à trouver des cartes plus fortes pour avoir des capacités supplémentaires. Le soucis c’est que le nombre de cartes est limité par personnages ce qui n’est pas toujours simple de les choisir. Personnellement, j’ai privilégié un soigneur et aussi la possibilité d’augmenter les gemmes pour pouvoir après enchainer les attaques fortes. Au cours de notre périple, on a aussi la possibilité d’augmenter ses équipements, ses objets mais surtout jouer à un autre jeu de cartes qui je dois dire rend assez accro. J’ai beaucoup aimé y jouer et là pour le coup la difficulté est assez compliquée par moment. Car il faut le dire pour moi, le seul bémol du jeu global reste la facilité du jeu. Il manque un peu de challenge tout est bien trop facile et on a trop tendance à utiliser les mêmes cartes, les mêmes attaques. Par contre, en comparaison, le boss de fin est trop dur vu les enchainements à faire des combats.
6/10
En résumé, Voice of Cards : The Beasts of Burden est un jeu bien sympathique qui change de ce à quoi on a l’habitude de jouer. J’ai énormément aimé la musique, les voix qui rendent parfaitement pour l’ambiance, le concept est vraiment sympa et on prend plaisir à essayer de découvrir tout ce qui est caché dans le jeu mais aussi les différents jeux de cartes indépendants qui donnent du challenge. On regrettera juste une difficulté trop facile qui fait qu’on a tendance à faire toujours les mêmes attaques et cette redondance saoule au bout d’un moment !