[Lecture] La Mélansire : Une lecture agréable

Auteur : Estelle Fitz
Editeur : Albin Michel
Nombre de pages : 224 pages

Histoire : Avery aimait Nolan, à la folie. Et puis un jour, Nolan l’a quittée et Avery ne s’en est jamais vraiment remise. Un soir, sa meilleure amie lui porte le coup de grâce : c’est avec elle que Nolan l’a trompée et cela fait maintenant près d’un an qu’ils sont ensemble. Ravagée par la douleur, Avery se rend sur le Pont Neuf. Elle ne veut pas mourir, seulement atténuer sa souffrance. Mais quelle est cette lumière qui, au fond de l’eau, l’appelle ? Avery ne réfléchit plus et se jette dans le vide. À son réveil, elle découvre une cité fantastique peuplée par les « Mélansires » : des gens qui, comme elle, ont perdu tout espoir et ont juré d’éradiquer l’amour de la surface de la Terre. Parce qu’elle a plongé dans la Seine, Avery fait désormais partie des leurs. Elle doit renoncer à ses émotions et se rallier à leur cause. Mais est-ce

Mon Avis : ★★★☆☆. Je ne connaissais pas Estelle Fitz, je l’ai découvert lorsque j’ai vu la sortie de son roman sur l’instagram d’Albin Michel. J’ai trouvé la couverture vraiment belle donc je me suis intéressée à ce roman. Je dois dire que j’ai bien aimé, l’histoire est originale et sympathique. C’est assez bien écrit même si pas forcément exceptionnel. Ça se dévore quand même très facilement. Avery est une fille assez désespérée, elle s’est fait quitter par son petit ami, elle est seule car elle n’a pas connue sa mère et son père est décédé. Elle se fait suivre pour essayer de se faire aider mais elle sent que rien ne marche. Elle doit faire son deuil de toutes ces personnes mais elle n’y arrive pas. Elle se fera manipulée et pousser à sauter de ce pont pour arriver chez les Mélansires. Je dois dire que ce monde est vraiment bien imaginé, Estelle Fitz a su crée quelque chose d’intéressant mais elle n’a pas été assez au bout de ses personnages, son style reste simple même si efficace pour nous faire continuer notre lecture. On sent bien que c’est un premier roman, il y a pas mal de défauts. Le but de ses Mélansires : anéantir tout l’amour, mais est-ce possible de vivre sans ? Avery arrive à faire la part des choses et à se rendre compte que ça ne l’est pas. La fin est beaucoup trop rapide je trouve, les choses sont trop simples et l’héroïne même si elle est forte est assez casse pied et nous énerve beaucoup. Au final, je m’attendais à un roman plus complet mais il est très court (écrit avec une police grosse) et c’est dommage il aurait mérité de le détailler beaucoup plus.

En résumé, La Mélansire, premier roman de Estelle Fitz, est un roman à découvrir avec son scénario très originale, elle a su créer une atmosphère particulière pour une héroïne forte et intéressante. Il n’est pas exceptionnel mais il faut être tolérant pour un premier roman.

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