Depuis quelques temps, Netflix aime passer des messages avec des films ou des séries et c’est le cas avec To the Bone dont le principal sujet est l’anorexie. Ce n’est pas une maladie que je connais beaucoup et je dois dire qu’elle est poussée dans les extrêmes dans ce film et brillamment joué par Lily Collins. Le duo entre elle et Keenu Reeves est assez inattendu mais est très bon. Par moment dur, le film montre quand même l’espoir dans cette maladie de s’en sortir. Certes, ici, il est montré de façon inattendu puisqu’il faudra attendre que l’héroïne touche le fond pour prendre conscience des choses, c’est justement là que l’espoir revient. Le film montre que sa famille la soutient mais ne sait plus quoi faire face à ce problème parce que malgré cela, Ellen n’arrive pas à remonter la pente. On se rend compte que c’est un cercle vicieux, qu’il est difficile de s’en sortir. Même lorsque ce petit groupe de malades vivent ensembles, même en se soutenant et en l’étant par des médecins, ils arrivent à déjouer les stratagèmes pour réussir à se faire vomir ou à faire du sport et perdre le peu de grammes qu’ils ont ingurgité peu de temps avant. C’est un sujet qu’il ne faut pas prendre à la légère et qui est bien souligné par la réalisatrice qui a été elle-même touchée par cette maladie.

En résumé, To the Bone touche un sujet particulièrement important qui touche beaucoup de monde et souvent difficile à comprendre pour les gens qui n’y sont pas touchés. Par moment difficile à regarder, on se demande comment ces personnes touchées par cette maladie arrive à préférer mourir que de se nourrir. Dans ce film, il faudra que l’héroïne touche le fond pour remonter la pente. J’aurais d’ailleurs aimé qu’il soit un peu plus long pour voir la suite. En tout cas, je vous conseille ce film, il m’a appris et montrer des choses que je ne savais pas à ce sujet.